Qui suis-je ?
Je suis un zèbre depuis mes 17 ans. Ou plutôt, j’ai toujours été un zèbre, mais ma psychologue l’a détecté lorsque j’avais 17 ans. Aujourd’hui j’approche peu à peu de la trentaine (j’ai 26 ans au moment où j’écris ces lignes) et j’habite à Paris.
J’ai toujours été un peu perdu sur ce que je voulais faire de ma vie. Sur les conseils de mes parents, je me suis donc orienté vers une École de Commerce International à Montpellier, après le bac. J’ai beaucoup aimé le fait d’avoir des cours très variés et qui me permettaient de comprendre un peu plus le monde qui m’entoure. L’ambiance dans l’école, par contre, c’était un peu moins pour moi. Bref, de cours en stages en alternance, je me retrouve aujourd’hui à organiser des événements privés pour les entreprises et particuliers en région parisienne (séminaires, soirées, mariages, etc.).
D’accord, l’événementiel n’est pas forcément ce à quoi on pense directement en sortant d’écoles de commerce. Néanmoins, j’adore la variété de projets, lieux et personnalités qui forment mon travail et mon quotidien. Il n’y a pas de journée type, et je m’organise absolument comme je veux. Et ça, ça n’a pas de prix pour moi.
Et donc, je suis un zèbre
Comme indiqué plus haut, je suis officiellement un zèbre depuis mes 17 ans. Je l’ai appris un peu par hasard. En effet, j’étais suivi psychologiquement pour une histoire toute autre. Un beau jour, en discutant avec ma psy, elle m’explique qu’elle est persuadée que je le suis. Au final, on découvre que c’est bien le cas. Bienvenue chez les HPI, Paul.
Sur le moment, ça ne m’a pas brusqué plus que ça. J’avais toujours eu conscience au fond de moi que je pensais beaucoup (et vite !) et que j’avais une sensibilité très développée par rapport à mes copains d’école. Maintenant, j’avais juste un mot à mettre dessus. Ok, et alors ?
En fait, je crois que j’étais tellement plus occupé avec mes problèmes de l’époque, que cette histoire de haut potentiel m’est passée par-dessus la tête. Ce n’est que depuis 4 ou 5 ans, maintenant que je me sens bien mieux, que j’ai pris conscience du phénomène. Et le plus « drôle », c’est que je me rends compte avec le recul que si j’avais commencé par m’orienter sur la question du haut potentiel, j’aurais compris la source de mes angoisses bien plus vite. Moralité : si votre psy vous découvre un haut potentiel, concentrez-vous dessus. Il y a fort à parier que vos autres problèmes psychologiques se résolvent en même temps.
Et Connect The Dots dans tout ça ?
Donc en fait, depuis mes 17 ans, je souffre sans le savoir d’une mauvaise gestion de ce haut potentiel. On m’a beaucoup dit « oh c’est super, tu es surdoué la vie doit être tellement plus simple ! ». Eh bien non. Ce n’est pas simple de ne jamais pouvoir s’endormir parce que le cerveau ne se met pas en pause. Ce n’est pas simple de ne pas arriver à se concentrer sur ce que disent mes amis au restaurant parce que je n’arrive pas à ne pas suivre les discussions des tables voisines. C’est pas simple de se sentir triste pour une pomme parce qu’elle n’a pas été mangée assez vite et qu’elle se retrouve seule, malheureuse, en train de pourrir. Non, ce n’est pas simple. Je me suis senti agressé par le monde extérieur et mes sentiments une bonne partie de ma jeunesse. J’étais bien trop dans ma tête.
Depuis mes 17 ans, donc, j’ai compris peu à peu ce qu’il se passait là-haut. Mais surtout, j’ai expérimenté et trouvé quelques techniques qui me permettent aujourd’hui d’interpréter tout ça avec beaucoup plus de sérénité. C’est ce retour d’expérience que je souhaite partager avec tous les nouveaux zèbres, qui se sentent très certainement un peu perdus avec eux-mêmes. En tout cas, moi, je l’étais. Voici donc les explications que j’aurais aimé avoir, lorsque c’était moi le petit nouveau.
Si vous souhaitez avoir une version résumée, n’hésitez pas à me laisser vos coordonnées en bas de cette page et je vous ferai tout parvenir par mail.
Aujourd’hui, je publie sur différents médias dont Mediapart.
Ah et puis
PS 1 : vous avez très certainement remarqué les superbes illustrations sur les pages de ce blog. Elles sont de moi. Vous noterez, j’en suis sûr, mon talent incroyable. Merci donc de ne pas les prendre et vous les approprier. Je n’ai pas voulu pour le moment mettre de filigrane par-dessus avec mon nom afin de les garder intactes. Peut-être que c’est un peu trop naïf, l’avenir nous le dira.
PS 2 : n’hésitez pas à partager vos expériences avec moi ! J’adorerais avoir vos avis. Pour ça, vous pouvez m’écrire par ici.
PS 3 : vous croiserez probablement des liens vers des sites de revente (type Amazon). Sachez qu’il s’agit là majoritairement de liens affiliés. En gros, je vais toucher une petite commission lors de votre achat, sans pour autant que vous n’achetiez le produit plus cher. Tout le monde est gagnant : vous trouvez un livre pertinent, Amazon gagne un client, et moi je touche un petit pourboire.