Comment trouver un but à sa vie quand on est surdoué ? Incarnez qui vous êtes !

 

L’autre jour, j’ai lu plaisir d’accueillir une nouvelle personne à haut potentiel intellectuel qui a souhaité participer à cette petite interview. Elle a voulu rester anonyme.

On a notamment parlé d’incarner ce que l’on est pour incarner sa lumière, et finalement rayonner auprès des autres parce qu’on est vraiment bien dans notre peau. On s’est également demandé quelle est notre utilité dans notre vie ?

Tout ça avec un petit soupçon de spiritualité.

Je vous laisse.

NB : cet article est la transcription de la vidéo ci-dessus.

– Je vous remercie de me donner la parole. Je ne sais pas trop ce que je vais dire, c’est à vous de voir.

Alors juste une petite introduction comme ça : je suis tombée sur votre chaîne YouTube tout à fait « par hasard ». J’ai fait le j’ai fait le test haut potentiel je suis tombée à 15/17. Je sais depuis longtemps que je suis quelqu’un d’hyper émotionnel. Je n’avais jamais mis de nom « à haut potentiel » comme ça. C’est vrai que c’est quelque chose qui me gêne. Je ne me suis jamais sentie vraiment « à haut potentiel » disons. Pour moi il y a juste une différence de perception des choses. j’ai senti que j’avais envie de partager des choses parce que je pense que ce n’est pas facile d’être comme on est, dans un monde qui n’est pas du tout préparé pour nous (ou on n’est pas préparé pour le monde !). On a une coudée d’avance, je ne sais pas ! Mais ça me semblait important parce que je pense que le nouveau paradigme qui se profile en fait est un paradigme dans lequel les gens dits « à haut potentiel » auront un rôle excessivement important à jouer parce que je pense que ce monde et c’est notre monde. Ça me semble très important pour moi d’être là avec vous aujourd’hui.

 

– Génial, merci beaucoup ! Je me pose une petite question : qu’est-ce qui a fait que vous vous êtes dit « ah tiens c’est peut-être moi » ? Comment s’est passée la démarche dans votre tête quoi ? Comment vous en êtes venue à vous poser les questions sur le haut potentiel et tout ça ?

 

– Alors moi je ne suis pas vraiment posée de questions sur le haut potentiel. J’ai été élevée dans l’humilité très grande, style « ne te prends pas pour une grande dame, tu n’es pas supérieure aux autres ». Pour moi dire « haut potentiel » par rapport à mon éducation c’est quelque chose qui met un petit peu mal à l’aise. Mais je crois qu’à un moment donné c’est aussi un test. Il faut se dire « ok faut voir les choses telles qu’elles sont ». Ça fait très longtemps que je sais que je suis différente parce que je perçois des choses que les autres ne perçoivent pas. J’ai cette capacité finalement de ressentir les émotions des autres. Ça a été très compliqué. J’ai lu un livre ça s’appelait « Ces gens qui ont peur d’avoir peur » [de Elaine Aron]. C’est un livre qui m’a rassuré par rapport à mon hypersensibilité parce que finalement je me disais « Mais tu es schizophrène ou quoi ? Il y a quelque chose qui ne va pas ! ». C’est à dire que toi tu perçois des choses et les autres te disent « bah non, ça va, tout va bien ». Finalement c’est vrai qu’à un moment donné c’est un mal être parce que vous vous dites « mais mon dieu je suis folle ou quoi ? Je ne vis pas dans le même monde que les autres, c’est terrible ! ». Jusqu’à un moment donné où la vie fait bien les choses parce que finalement elle met toujours sur votre chemin des indices, des choses qui font que on vous dit « mais non, t’es pas fou/folle, c’est simplement une perception qui est totalement différente ». Et je dirais qu’après que importe le nom qu’on lui donne, haut potentiel ou pas. C’est une autre perception. C’est une autre dimension.

 

– C’est un fonctionnement qui est différent, un autre moteur.

 

– Totalement. Alors dire quand est ce que je me suis posée… Pour tout vous avouer j’ai fait des expériences dites paranormales à l’âge de trois ans. Ça m’engageait déjà à ne pas voir le monde totalement comme on me le montrait et savoir que finalement ce n’est pas parce qu’on ne voit pas les choses qu’elles n’existent pas. Ça ouvre aussi d’autres perceptions de par mon expérience personnelle.

 

– Maintenant que vous mettez des mots sur ce fonctionnement différent, est-ce que ça change quelque chose ? Comment vous le ressentez ça ?

 

– Ce qui est salvateur c’est qu’en fait quand vous arrivez à mettre des mots… Je ne sais pas si ce sont vraiment les mots que l’on met sur les choses mais plutôt le fait de se dire « il y a une certaine reconnaissance ».  C’est quelque chose de très important puisque je pense que ces dernières décennies on a commencé vraiment à voir beaucoup de gens qui ont commencé à parler de ce phénomène d’hypersensibilité ou de haut potentiel. Mais c’est vraiment une bouffée d’air que de savoir qu’on n’est pas seuls, et puis qu’on n’est pas fous ! Et à partir du moment où effectivement on commence à parler de ces choses-là, cette reconnaissance fait que finalement, les années passants, vous finissez par accepter d’être différents dans la sensation que vous avez des choses. Et ce qui est très important c’est aussi qu’à partir de ce moment là où vous avez cette reconnaissance est bien vous êtes finalement à orienter votre potentiel vers de meilleures façons dans votre vie et à vous en servir. Et ça c’est assez génial.

 

– Et justement comment vous vous en serviriez ou vous vous en servez actuellement ?

 

– Alors moi ça fait déjà un petit moment que j’essaye de m’en servir au maximum. Surtout ce qui est très dur pour moi c’est d’arriver à être objective sur les choses et puis à ne pas me sentir… Comment expliquer ça ? À ne pas minimiser, ne me formaliser quand les gens n’adhère pas. Parce que ça fait peur des gens comme nous hein ! Du coup ce qui est très difficile à faire, en tout cas pour moi, ça a été de me dire « ok tu es comme ça, maintenant accepte qu’il y ait des gens qui n’aient pas envie que tu leur dises ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre ». Cette première étape de dire « ok, tu as ton utilité. Les autres sont aussi un miroir de toi-même et donc du coup accepte aussi que les gens ne soient pas comme ça et puis peut-être prendre plus de recul et puis saches mieux cerner qui a besoin et qui n’a pas besoin. »

Finalement ce qui a été très dur pour moi c’est de tout de suite vouloir aider les gens comme si j’étais la sauveuse du monde. Ça a été un très gros syndrome pour moi. Et d’accepter que finalement il y a des gens qui ont envie qu’on leur dise des choses d’eux-mêmes qu’ils ne voient pas et puis il y en a d’autres qui n’ont pas envie. Et c’est très bien comme ça.

Donc je pense que pour rejoindre votre question c’est juste déjà savoir soi-même à qui on a affaire. Quand les gens ont besoin d’aide, la leur donner. Quand ils n’en n’ont pas besoin, c’est rester à sa place et puis point final. Je ne sais pas si je réponds vraiment votre question…

 

– C’est parfait !

 

– Et je crois que, sans entrer dans les détails de la période dans laquelle nous vivons, cette période est très dure. L’année dernière, pour vous dire, c’est pas de la maladie dont j’ai eu peur. J’ai peur de ce qui se passait dans le monde. Je suis tombée dans une peur tellement énorme que j’en ai perdu le sommeil pendant deux mois. Je n’arrivais plus du tout à dormir ni la nuit ni la journée. C’était vraiment très terrible. Et je pense que j’ai tellement peur d’avoir peur que d’être tombée au fond de cette peur c’est comme si je tombais dans le fond d’une piscine et j’avais qu’une chose à faire c’était de poser le pied à terre et de me lancer vers la surface  pour pouvoir respirer. Finalement ça m’a permis de prendre de la hauteur.

Aujourd’hui ce que j’essaye de faire c’est d’être moi-même. Alors je vais vous le dire honnêtement : je fais partie des complotistes pervers narcissiques et qui s’en suit parce que justement il y a cette sensibilité qui vous fait… Comment dire ? Vous avez toujours un temps d’avance (voire deux) par rapport aux gens. Vous avez toujours deux métros d’avance.

Et en même temps je suis quelqu’un d’assez impatient. Je suis verseau pour tout dire. Du coup je suis tellement dans mes concepts, dans mes mondes là que à partir du moment où on je dis « voilà il faudrait qu’on fasse ça » moi je suis déjà passée 2 métros après. Je n’arrive pas à comprendre que les gens sont encore au point où je les ai quittés !

Finalement j’ai créé ma chaine. Je suis une passionnée d’histoire donc j’ai été creuser l’histoire. J’ai fait des reportages. Et puis finalement je me suis dit non. C’est bien de faire ça, mais dans quel objectif tu le mets en place ? Est-ce que c’est pour changer les choses ? Pour informer ? Mon truc ça a été de dire « ok moi je vous informe de ce que j’ai trouvé ». Je n’ai pas la vérité infuse. Je crois qu’il n’y a pas une vérité universelle. Il y a une vérité qui nous est propre. Et du coup c’était vraiment « voilà, je vous donne cette info pour vous faire votre propre opinion pour qui aime l’histoire ».

Et puis aujourd’hui je me dis tu as cette sensibilité, tu sens les choses et bien sois toi-même tout simple. Incarne ce que tu es. Voilà. C’est tout ce qu’on a à faire finalement. J’en suis arrivée à cette conclusion. C’est incarner ce que nous sommes. Je crois que ça fait beaucoup plus parce que quand on incarne ce que l’on est, on incarne notre lumière. Et je crois qu’il y a ce rayonnement qui fait que les gens, vous sachant bien dans votre peau, vous voyant enthousiaste, vous voyant relativiser les choses (parce qu’il y a un certain calme qui est apporté, une certaine sérénité)… Cette confiance que vous avez vous-même, que vous générez en vous-même sur l’avenir (parce que je crois que la lumière ou ne peut que gagner c’est bien évident) et bien je crois que ça apporte beaucoup plus de choses que de vouloir absolument à tout prix forcer et convaincre.

Je crois que c’est une façon aussi de laisser le libre arbitre à la personne qui est en face de nous. Ça génère beaucoup plus de questions quand vous incarnez pleinement ce que vous êtes sans chercher à convaincre.

Après si les gens viennent vous poser les questions bah vous leur répondez honnêtement avec cette honnêteté dont vous savez faire preuve. Après tant de millénaires qu’on a passé à conjuguer le verbe avoir, je crois qu’aujourd’hui il est important de conjuguer le verbe être.

C’est la conclusion à laquelle j’en suis arrivée. J’ai avancé en âge. J’ai mon expérience de vie. Je suis contente d’avoir mon âge aujourd’hui parce que je relativise. Et pour toutes les personnes qui se poseraient encore la question de savoir quelle est leur utilité, leur utilité elle est aujourd’hui. Parce que dans ce que nous vivons, voilà, c’est pour ça qu’on a vécu tout ça. C’est pour ça qu’on a vécu tout ça, toutes ces difficultés, ces obstacles qui pour moi ont été une façon de tester notre motivation, de tester notre envie, de tester tout un tas de choses en nous pour en arriver aujourd’hui à être beaucoup plus fortifié puisqu’on a passé des tas d’obstacles. Et c’est aujourd’hui que ce monde a besoin de nous. C’est là où est la justification de tout ce que nous avons traversé précédemment quel que soit notre âge. Et j’espère aussi que les gens qui ont votre âge,  qui sont beaucoup plus jeunes que moi, si mon témoignage peut aussi leur faciliter les choses et dire « ok bah voilà, moi de ma perspective à moi de mon âge, voilà ».  C’est le conseil que je vous donne.

Sachez que vous avez une grande utilité. Le monde aujourd’hui il a besoin de vous. Tout simplement. N’en doutez pas une seule seconde.

 

– Comment vous me conseilleriez par exemple à moi, aujourd’hui, pour être ma lumière ?

 

– Je crois que ça passe par la spiritualité. Ce que je ressens à l’intérieur de moi, c’est que l’Homme a été… Vous savez je ne crois pas que nous ne sommes  des humains. Nous sommes des humains en devenir. Pour moi la création n’est pas terminée.  Je crois que c’est un tort de dire « ok les choses comme ça ». Peu importe qu’on appelle Dieu « Dieu » ou « La Source » ou tout ce que vous voulez. Que ce soit Dieu qui soit féminin, qui soit masculin, en fait Dieu c’est celui ou celle qui n’a pas de nom parce qu’elle a tous les noms. Peu importe. Quand je parle de Dieu ça n’a aucune connotation religieuse.

Je crois que la création n’est pas finie. Ce qui nous est demandé aujourd’hui c’est de devenir humain. Ce monde, ce nouveau paradigme qui est en train d’émerger ne sera incarné sur cette planète que le jour où les Hommes seront devenus des Humains. Pour moi, être un humain c’est incarner pleinement sa souveraineté. Et pour moi c’est quoi la souveraineté ? C’est d’avoir conscience que nous sommes tous liés à cette source qui nous est propre et qui est propre à toutes formes de vie. Et c’est de l’incarner pleinement, d’arriver à se reconnecter avec son génome divin. Voilà.

Parce que dans cette matrice dans laquelle nous sommes sur cette planète on nous a fait croire qu’on était séparés de notre potentiel divin mais je crois pleinement que nous avons la lumière divine à l’intérieur de nous. Et que c’est cette lumière divine à l’intérieur de nous à laquelle il est important de nous connecter pour pouvoir faire émerger cette lumière divine à l’extérieur de nous. Pour moi c’est ça. Après à tort ou à raison je ne sais pas. En tout cas c’est ce que je ressens moi.

 

– L’avenir nous le dira !

 

– Oui l’avenir nous le dira mais je pense qu’être souverain pour moi c’est ça. C’est la souveraineté.

On parle beaucoup de souveraineté aujourd’hui. Mais la souveraineté elle ne peut être collective qu’à condition que nous soyons individuellement souverains. On ne peut pas créer une collectivité sans avoir travailler déjà sur notre propre individualité. Et une collectivité c’est la somme des individus. Donc si nous ne sommes pas nous-mêmes souverains tous autant que nous sommes, nous ne pourrons jamais atteindre cette souveraineté collective. Donc tout ça, ça passe par nous-mêmes. Et c’est ce travail-là que nous avons à faire.

Nous sommes tous capables d’atteindre notre lumière intérieure et notre génome divin. C’est un grand travail à mon avis ! Je n’en suis qu’au commencement. Mais en tout cas c’est ma vérité présente. Je dis bien c’est ma vérité. Donc le conseil que je donnerais (si tant est que je puisse donner un conseil) c’est vraiment considérer que nous avons un génome divin et que c’est à nous d’inventer ce génome divin en nous-mêmes et de le retrouver. C’est comme ça qu’émergera notre lumière. Quelle que soit l’idée que nous nous faisons du divin d’ailleurs, peu importe.

 

– C’est très beau.

 

– Écoutez je ne sais pas si c’est très beau, en tout cas j’aimerais que ça puisse au moins donner des pistes à toutes les personnes qui nous écouteront.

 

– Très inspirant je voulais dire !

 

– C’est important.

C’est pour ça que j’ai eu cette envie de partager mon expérience. Je me suis tellement rendu compte que c’est à travers l’expérience des autres que j’ai trouvé mon propre chemin. Vous savez on se dit toujours « oui mais non, qu’est-ce que j’ai à dire ? Ma vie n’est pas extraordinaire ! Je n’ai rien fait de bien transcendant dans ma vie ». Et je crois que c’est une très grosse erreur.

Une vie réussie, une vie pleine et épanouie n’est pas forcément une vie où vous avez fait quelque chose d’extraordinaire. Il n’y a pas besoin de sauter en parapente du haut de l’Himalaya pour avoir une vie extraordinaire. Je crois qu’il nous revient à nous de faire en sorte que nos vies soient extraordinaires, et je pense que on est chacun le héros de notre vie.

Alors vous vous êtes peut-être un peu jeune pour avoir connu ça mais quand j’étais ado on avait des livres scéniques dont vous êtes le héros. La vie c’est ça ! Quand on lance les dés c’est faire un choix souverain. C’est à dire « Ok, je m’aligne dans cette bienveillance divine plus que j’ai en moi, dans cet amour inconditionnel que j’ai en moi et que je fais émerger. Quel est le choix  que je fais ? » Et c’est ça lancer les dés pour moi.

Ça revient à quand on lançait les dés pour savoir à quelle page on allait. On est tous les héros de notre propre vie.  Les gens que j’admire ce sont les gens confrontés à des obstacles et des difficultés, quand ils ont des problèmes pour joindre les deux bouts à la fin du mois, pour nourrir leurs enfants. Eux ce sont les véritables héros de la vie. Ce n’est pas forcément ceux qui ont des super pouvoirs. Ce n’est pas ça (enfin pour moi). On est tous nos propres héros, les héros de notre propre vie. J’aimerais que les gens se le disent. Ils ont tout leur potentiel et pas besoin de faire des choses extraordinaires.

 

– Alors là, merci beaucoup !

 

– Ce n’est que mon avis personnel, en tout cas mon ressenti.

 

– Oui. On est là pour ça donc c’est parfait.

 

– Super ! En tout cas bravo à vous fait d’avoir fait cette chaine. Je la souhaite florissante et j’espère que beaucoup de gens seront guidés vers votre chaîne. Je crois qu’il est important aujourd’hui de se regrouper. Il est important de ne pas rester seul. C’est ce que la période nous dit. Et plus on est nombreux et plus on arrive à créer cette synergie, cette force entre nous. Vraiment, ne pas rester isolé. Se créer ses propres réseaux.

J’appelle ça pour moi construire en dehors du système parce qu’il y a ces possibilités qui nous sont données aujourd’hui. Quand je parle de connexion divine, il faut être le co-créateur. C’est important nous sommes des co-créateurs de notre de notre vie. Nous ne sommes pas des victimes. Nous sommes pas les créateurs parce que l’on a tendance à dire « créateurs » mais c’est oublier que nous sommes pas Dieu. Pour moi la co-création c’est beaucoup plus juste. Ça sonne beaucoup plus juste à mes oreilles. Nous sommes co-créateurs de nos vies, mais pour moi pas créateurs. Et pas victimes non plus.

 

– D’accord. Eh bien merci beaucoup en tout cas !

 

– Je vous en prie ! Je ne sais pas si vous avez d’autres questions…

 

– Là comme ça non. J’ai tout ce dont j’avais besoin. Est-ce qu’il y avait quelque chose dont vous vouliez nous faire part ?

 

– Non pas du tout. Je souhaite beaucoup de lumière aux gens qui vous écoutent et puis aux gens qui ne vous écoutent pas et puis au monde.

Le message que j’aimerais dire c’est on va y arriver. Vous savez, il y a un proverbe amérindien que j’aime beaucoup, que je pense qu’on devrait méditer tous les jours et qui dit « nous n’héritons pas la Terre de nos ancêtres. Nous l’empruntons à nos enfants ». Pour moi c’est important de savoir que ici nous ne sommes que les locataires. Nous ne sommes pas les propriétaires. Et quand on loue un logement il est essentiel de le rendre aux propriétaires tel qu’on l’a trouvé. Ce monde, nous l’empruntons à nos enfants. La question que j’aimerais que les gens puissent se poser c’est « qu’est-ce que je peux faire, moi, pour que nos enfants continuent à jouir de ce dont nous avons joui toute notre vie ? Qu’ils puissent jouir de la liberté et puissent continuer à évoluer ? ».

On parle beaucoup de révolution aujourd’hui. Pour moi une révolution c’est tourner en rond. Par contre j’enlèverais le « R » et c’est une « évolution » qui nous est demandée aujourd’hui d’entamer. Pas une révolution. Voilà donc on va y arriver c’est sûr. Et surtout essayez au maximum d’aller chercher au fond de vous votre co-création, votre souveraineté.

Votre souveraineté c’est à l’intérieur de vous qu’elle est. Une fois que vous l’aurez trouvée, une fois que vous l’aurez pleinement incarnée, ce monde ne peut que changer et ne peut qu’être meilleur. Voilà. Nous sommes des humains en devenir et nous sommes pour l’instant des Hommes.

Voilà Paul ce que je voulais vous transmettre de manière humble. Je ne vous dis pas que ce que je vous dis est la science infuse et la vérité. Il n’y en a pas qu’une. C’est celle de mon cœur en tout cas, donc il me semblait important de vous la transmettre.

 

– Merci beaucoup.

 

– Merci à vous de tout cœur aussi pour ce que vous le faites et puis écoutez on reste en contact ! Si je peux vous aider en quoi que ce soit ce sera avec grand plaisir. N’hésitez pas ! Je vous souhaite une belle journée.

 

– Au revoir !

 

***

Si cette rencontre vous a plu je vous invite à regarder également la dernière que j’ai faite avec Sabine, psycho-praticienne.

À la prochaine !

Related Posts